Nous avons passé la matinée à trainer dans les rues de Kep. Nous sommes passés au marché aux crabes puis avons longé la côte jusqu’à la résidence du roi. Nous y sommes entré en douce, en espérant y voir quelque chose d’intéressant mais ce ne fut pas le cas. C’est juste une grosse villa avec une belle vue.
De retour à la place centrale de Kep, nous avons cherché une agence immobilière. En effet Kep est vraiment surprenant par le nombre de terrains et de villas complètement laissés à l’abandon. La plupart des ruines dates de la période des khmers rouges qui ont fait des ravages sur les bâtiments. Du coup cela donne l’impression que des terrains pourraient être à vendre à des prix intéressants.
Il n’y a pas d’agence immobilière à Kep. On nous a redirigé vers le patron du restaurant gastronomique Le Bistrot, Rodolphe, un français que l’on nous a dit pouvoir nous renseigner. Il était de mauvais poil à ce moment, et engueulait vertement son personnel. Il a commencé la discussion en nous disant que les Cambodgiens étaient tous des abrutis. Bonne ambiance… Il nous a rapidement expliqué que tous les terrains à Kep appartenaient à des propriétaires rétreins qui attendaient que le prix du mètre carré augmente. Trés peu de terrains étaient à vendre et aucun n’était à l’abandon. Il nous a donc trés vite expliqué d’aller voir ailleurs. Puis il a repris la discussion sur son sujet favoris, la critique acerbe des Cambodgiens. Il nous a raconté une longue suite d’anecdotes pour soutenir son propos. Il ne se génait pas pour dire des atrocités. Aprés 10 ans au Cambodge, il souhaitait vendre son restaurant (35 000 dollars, 2 chambres, sur la place principale de Kep), et revenir en Afrique où il avait passé sa jeunesse. La rencontre avec Rodolphe nous a changé des habituelles louanges que nous entendions de la part des français sur le Cambodge. Le soir, Fred nous expliquera que ce restaurateur est connu à Kep pour son mauvais caractère et ne représente pas du tout l’avis général des français à Kep.
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