Passage de la frontière iranienne
Nous sommes très excités à l’idée d’aller en Iran. Tout est prêt : passeports, visas, foulard et tenue adéquate pour Sophie.
Voila notre minibus. Il est plein à craquer. le chauffeur installe des petits tabourets pour que tout le monde puisse s’assoir. Nous traversons un paysage montagneux pour arriver jusqu’à Güburlak, la frontière turque. La sortie de la Turquie se passe sans problème. Un tampon de plus sur les passeports !
Coté iranien, les douaniers sont froids et essayent de nous impressionner. Nous nous sentons comme des coupables bien que nous soyons en règle. Finalement un officier prend nos empreintes, toutes nos empreintes et nous entrons dans le pays, les mains toutes bleues.
Nous n’avons pas le temps de faire deux pas en Iran que des types nous proposent de changer de l’argent. Nous changeons nos lires turques et nous voila multimillionnaires (un euro est égale environ 33 000 rials iraniens). Nous manquons notre bus pour Tabriz et sommes obligés de prendre un taxi qui nous dépose dans le centre de la ville.
Nous sommes complètement perdus mais la gentillesse des Iraniens nous sauve. Deux jeunes filles nous proposent leur aide et nous prenons le bus avec elles. Romain monte à l’avant alors que Sophie monte à l’arrière avec les femmes. Les iraniennes sont très curieuses de rencontrer une touriste et posent beaucoup de questions.
Pendant tout notre séjour en Iran nous pourrons compter sur la gentillesse des iraniens qui viennent spontanément nous aider quand nous paraissons perdus.
Après un mois en Turquie, nous devons maintenant nous adapter à ce nouveau pays : nouvelle écriture, nouveau langage, nouvelle monnaie, port du foulard pour Sophie. Nous apprenons également à traverser les routes : en effet, les iraniens conduisent un peu comme des fous et n’ont aucun respect des règles et des feux rouges. Heureusement, nous développons sans tarder une technique plutôt efficace : a) attendre qu’un Iranien traverse b) retenir sa respiration c) le suivre de très près en tournant la tête de droite à gauche et de gauche à droite le plus rapidement possible d) une fois de l’autre côté, respirer et vérifier que l’on a bien tous ses doigts de pied. Nous apprenons également à nous servir des toilettes turques, mais nous ne préciserons pas ici les différentes techniques mises au point.
Notre hôtel à Tabriz est assez spartiate. Cela nous motive à trouver des hébergements chez des particuliers via le site couchsurfing.com. Le reste du temps nous visitons tranquillement la ville, son bazar (l’un des plus grands et plus vieux), la mosquée bleu, le musée d’Azerbaïdjan, etc. Dans le bazar mous sommes constamment interpellés par des vendeurs de tapis « Carpet ! Carpet ! ».
Téhéran
Nous débarquons à Téhéran au petit matin et allons déposer nos sacs avant de nous rendre au consulat français. Nous avons en effet besoin d’une lettre de recommandation de l’ambassade avant de pouvoir demander le visa ouzbek. Nous avions lu sur le web que cela prenait généralement 24h. Malheureusement pour nous, entre le week end, la Pentecote, et un service consulaire débordé, nos papiers nécessiteront 6 jours avant d’être disponibles. Nous changeons nos plans et y incluons une nouvelle visite à Téhéran dans une semaine.
La capitale de l’Iran est une ville bruyante et très polluée. Après un tour au bazar, nous visitons le Golestan Palace, l’ancien palais des Shah au temps de la dynastie Qajar (1795-1921). A l’intérieur des magnifiques salles aux murs recouverts de milliers de minuscules miroirs disposés en étoiles, sont exposés des statues des Shahs ainsi que des cadeaux offerts par les grandes puissances de l’époque.
Carine
Hello les routards !
Notez bien les techniques que vous apprenez pour traverser la route au fil de vos expérimentations : vous en aurez besoin aussi en Asie, même si chaque pays mérite qu’on y développe un style particulier…
En attendant de pouvoir comparer nos expériences et nos meilleures tactiques par pays, bon séjour en Iran et en Ouzbékistan.
@+
Romain
Salut Carine ! Nous qui venions chercher un peu de calme a Kuala Lumpur… ;o) Mais d’ici la je crois que nous serons rodés aux risques du trafic urbain. A bientot
Babak
salut les aventuriers,
Effectivement , c ‘est une tres bon technique pour traverser. je confirme et je fais pareil que vous !
Si vous avez du temps passer une journée à Kashan ou le desert de MARANJAB.
Fait attention avec les prix , il y a un autre aussi, il y a TOMAN (plus pratique) et RIAL . un RIal = 10 * toman
et si vous avez besoin d’aide à teheran ou pour vous depanner, je connais des gens. alors n’hesitez pas
bon courage pour la suite
Sophie
Hello,
Merci pour les infos, on commence a s y faire avec les rials et les tomans mais il a fallut du temps 🙂
Nous avons passes plus de 4 jours a Kashan et c etait vraiment chouette.
sepideh
coucou les aventuriers,
babak m’a dit que vous fait le le tour de monde et en ce mement vous est en iran.alors ça se passe bien en iran?? n’hezitez pas de manger a ma place 🙂 ghormeh sabzi,kabab,dizi,kaleh pache…..
Sophie
Hello ! Oui ça se passe très bien !! L’Iran est un beau pays et les iraniens sont supers sympas 🙂
Nous avons goûté plusieurs plats délicieux mais nous ne nous souvenons pas forcément des noms :-/
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[…] nous quittons la Turquie et ses moustachus pour l’Iran et ses […]